Niombato (Fatick), Boulel (Kaffrine), Dodji (Louga) et Fafacourou (Kolda)

Contribuer à la réduction de la précarité sociale en milieu rural par la promotion de l’entreprenariat agricole des jeunes et des femmes.

Créer des pôles de compétitivité économique dans les zones ciblées en aménageant de vastes étendues de terres et en les dotant d’infrastructures de qualité, permettant la production végétale, animale et de transformation.

Le « projet de développement de l’entrepreneuriat agricole au Sénégal (PDEAS) s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des missions dévolues au Programme des Domaines agricoles communautaires (PRODAC), qui consistent à prendre en charge la problématique de l’emploi, notamment celui des jeunes et des femmes, par le développement de l’entreprenariat agricole à travers des aménagements hydro-agricoles, communément appelés Domaines agricoles communautaires (DAC).

Le PDEAS s’étale sur une période de cinq (05) ans et couvre les zones de Dodji (Louga), Fafacourou (Kolda), Boulel (Kaffrine) et Niombato (Fatick). Le choix de ces sites a été opéré en fonction des résultats des études de préfaisabilité et sur la base de critères objectifs dont l’accessibilité, la position géographique, le potentiel de main-d’œuvre, les potentialités biophysiques et la vocation agricole (qualité du sol, disponibilité de ressources en eau et de terres arables).

Le coût total du projet, estimé à quarante-six milliards neuf cent soixante-dix millions cinq cent soixante-dix mille trente-cinq (46 970 570 035 F CFA), est conjointement pris en charge par la Banque Islamique de Développement (46,970,570,035 F CFA) et l’Etat du Sénégal (4,697,057,003 F CFA).

Le PDEAS tient sa spécificité de son objet, qui consiste à installer des DAC complets. En effet, outre la construction de Centres de Services agricoles et de Formation (ASTC), il est prévu d’aménager des Unités autonomes d’exploitation de 15 à 30 hectares, chacune.

Chaque UAE est gérée par un Groupement d’entrepreneurs agricoles (GEA), composé de 5 à 25 exploitants (à très large majorité de jeunes). En fonction des affinités et des spéculations pratiquées, plusieurs GEA peuvent s’unir pour constituer des Unions de GEA, qui, à leur tour, peuvent se constituer en fédérations de GEA.